July 21, 2024
Le Far West du SaaS : comprendre et maîtriser le Shadow IT
Le Shadow IT, c’est un peu comme ces restes oubliés au fond du frigo. Personne ne se souvient d’avoir décidé qu’ils seraient là, mais ils peuvent vite devenir un nid à problèmes. Dans les entreprises, le terme désigne l’utilisation d’applications ou d’outils numériques qui n’ont jamais été validés par l’IT. Avec la prolifération des solutions SaaS, adoptées aussi facilement qu’on commande un café, il n’est pas étonnant que les collaborateurs importent leurs propres outils. Le souci, c’est que ces initiatives bien intentionnées peuvent ouvrir la porte à des risques sérieux, allant des fuites de données aux cyberattaques. Ce guide sert de lampe torche pour éclairer ce qui se passe dans les zones d’ombre, comprendre pourquoi le Shadow IT s’amplifie et comment reprendre le contrôle.
Pourquoi le Shadow IT est devenu un faux ami
Le travail à distance a tout changé. Depuis que les équipes travaillent depuis leur salon, leur chambre ou leur cuisine, chacun s’est mis à utiliser ses outils préférés pour gagner en efficacité. Résultat : les habitudes logicielles se sont diversifiées, souvent en contournant les solutions officielles validées par l’entreprise.
Ensuite, il y a ce qu’on appelle la SaaS sprawl, cette accumulation désordonnée d’applications installées en quelques clics. On teste, on adopte, on oublie. Et la donnée circule entre tout ça, parfois sans aucune protection.
Enfin, il y a le sujet de la conformité. Chaque outil non vérifié peut devenir une source de risque réglementaire. Sans gouvernance, on s’expose à des situations juridiques inconfortables et parfois coûteuses.
Comment identifier le Shadow IT avant qu’il ne vous joue des tours
Pour reprendre la main, il faut commencer par voir ce qui se passe réellement.
Mener des audits réguliers est souvent révélateur. Un simple examen des notes de frais, une analyse du trafic réseau ou quelques discussions directes avec les équipes suffisent à faire remonter des usages inattendus.
Surveiller le trafic réseau permet aussi de détecter des échanges avec des applications inconnues.
Interroger directement les collaborateurs peut être très efficace. Une enquête interne, simple et anonyme, permet de comprendre quelles solutions sont utilisées et pourquoi. Souvent, cela met en évidence des besoins opérationnels concrets que les outils officiels ne couvrent pas.
Comment remettre de l’ordre
Une fois le Shadow IT identifié, il ne s’agit pas de sanctionner, mais d’accompagner.
Former les équipes est essentiel. Expliquer les risques permet d’éviter les maladresses.
Mettre en place une politique claire et compréhensible concernant l’adoption de nouveaux outils évite les zones grises.
Et pour avoir une vision continue, l’idéal est de s’appuyer sur des solutions capables de détecter et suivre l’usage des applications en temps réel. C’est précisément ce que propose Avanoo, qui offre une visibilité fine sur les outils utilisés, autorisés ou non, afin d’agir rapidement et sereinement.
Sécuriser son environnement SaaS de manière durable
Dans un monde où les outils SaaS se multiplient à grande vitesse, le Shadow IT est souvent déjà présent avant même qu’on en ait conscience. Le rôle de l’entreprise n’est pas de bloquer cette dynamique, mais de l’encadrer intelligemment. En surveillant les usages, en clarifiant les règles et en utilisant des solutions comme Avanoo pour garder une vision en continu, il devient possible de garder l’agilité sans sacrifier la sécurité.
Prêt à reprendre le contrôle du Shadow IT et à sécuriser l’environnement SaaS de votre organisation ? Parlons-en.

